L’appel des cimes et des mélèzes dorés
Il y a des endroits où la terre semble se soulever vers le ciel, où les sentiers serpentent entre des pics vertigineux et des lacs d’altitude à l’effet miroir. Le Queyras, ce massif sauvage et préservé des Hautes-Alpes, est l’un d’eux. En novembre 2025, nous avons enfilé nos cuissards et nos genouillères, plugué nos batteries sur nos VTT électriques, et sommes parti quatre jours à l’assaut de ses vallées secrètes, de ses cols aventureux et de ses panoramas à couper le souffle. Notre mission ? Repérer pour vous les plus beaux itinéraires, accessibles à tous les niveaux, pour vous proposer dès septembre 2026 des séjours guidés inoubliables, où l’effort se marie à l’émerveillement.
Avec un rythme soutenu de 50 km par jour et 2 500 mètres de dénivelé en moyenne afin d’en faire le maximum possible en si peu de temps, nos mollets ont chanté (et nos fessiers aussi !). Mais nos batteries ont tenu bon et notre moral aussi grâce à la beauté dévoilée à chaque virage.
Voici quelques uns de nos endroits préférés, qui nous ont marqué lors de ce repérage et où nous avons hâte de vous emmener :
Le Lac du Malrif : une odyssée automnale en duo
🎥 Jetez un oeil à notre vidéo sur fond de carte 3D !
La montée vers le Lac du Malrif (2 400 m) est un défi, même avec l’assistance électrique, où chaque coup de pédale est récompensé. Les sommets abrupts se dressent autour de nous, le Mont Viso – le “roi de pierre” des Alpes – trône au loin à 3841m, sa silhouette pyramidale se découpant sur l’horizon italien. Et puis, soudain, derrière une énième montée le lac apparaît : une étendue d’eau calme, encerclée de rochers et de neige fraîche, qui capte la lumière comme un miroir brisé. En novembre, les premiers flocons parsemaient les crêtes, ajoutant une touche de magie à ce décor déjà sublime. Le terrain est un peu plus technique avec la neige et le froid, mais en septembre, vous profiterez de sentiers secs et de températures douces – l’idéal pour rouler sans contrainte !
Nous vous y emmènerons avec joie lors d’un prochain séjour pour niveau 3 à 4.
L’ascension du Col de Furfande : au plus proche des sommets
Ce matin-là, les mélèzes avaient déjà abandonné leurs épines, formant sous nos roues un tapis doré et moelleux, comme si la forêt nous offrait un chemin de velours. Le soleil de novembre, timide mais généreux, dessinait des ombres longues sur les pentes, tandis que l’air vif nous rappelait que l’hiver n’était pas loin. Au bout de quelques centaines de mètres de dénivelé, le tapis forestier s’est transformé en neige, bien dure sous nos pneus, facile à rouler. Nous étions seuls au monde.
Quand nous sommes arrivés au sommet, la Dent de Ratier et ses petites sœurs nous ont accueilli avec leurs faces acérées. Ces pics surplombant le col de Furfande se tiennent droites comme des sentinelles de pierre. La descente par le refuge de Furfande était un délice de petit chemin joueur, qui serpentait entre des blocs de roche. La suite de la descente, plus chaotique, nous a rapidement ramené vers la face Sud où le changement de végétation nous a plus que surpris ! Les mélèzes avaient disparu, laissant place aux pins et leur odeur du Sud. Cette descente vertigineuse nous a rappelé les pentes du Tour du Mont Blanc, son côté engagé et abrupte. Par endroit, nous avons du passer à pied car le droit à l’erreur n’existait pas.
Nous vous y emmènerons avec joie lors d’un prochain séjour pour niveau 3 à 4, et pourquoi pas avec une longue descente jusqu’à Guillestre ?!
Sous le Col de Péas : à 2 pas de la frontière italienne, nous suivons le cours d’eau
Si le lac du Malrif était une montée mystique, notre étape d’une journée entre Arvieux et Abriès fut une odyssée à ciel ouvert, où les paysages se déploient comme une carte postale vivante, entre effort mesuré et contemplation sans fin.
Dès les premiers coups de pédale, la montée vers Souliers nous rappelle que le Queyras ne se domine pas – il s’apprivoise. Le sentier, tantôt large et roulant, tantôt technique et caillouteux, grimpe en lacets sous les mélèzes dénudés, leurs branches squelettiques dessinant des dentelles sur le ciel bleu pâle. Puis le chemin se transforme en sentier, et les coups de pédales doivent soudain devenir mesurés et cadencés pour ne pas cogner contre les rebords des ornières de ce sentier étroit. Les VTT électriques murmurent, les poumons s’adaptent, et peu à peu, le village d’Arvieux rétrécit sous nos roues, remplacé par l’immensité minérale des crêtes calcaires.
Puis, soudain, le monde s’élargit. Après l’effort, le Serre de Crépaud nous accueille comme une récompense : un grand plateau aux allures de steppe mongole, balayé par le vent, où l’herbe rase ondule à l’infini. Pas un arbre, pas un bruit – juste le vente qui nous rappelle à l’ordre et nous presse à continuer. Un petit “Bout du monde”, comme un cul-de-sac qui nous oriente vers la descente. Le Mont Viso, pointe son sommet enneigé comme un phare. On s’arrête. On respire. Ici, le temps n’a plus la même valeur.
Plutôt que de basculer vers l’Italie par le Col de Péas, nous choisissons une descente plus douce, plus ludique : un canal, bordé de pierres sèches, qui serpente vers le Col de la Crèche. En ce mois de novembre, l’eau est gelée par endroits, provoquant des plaques de glace tels des pochettes surprises qu’il faut savoir éviter ! Le sentier, plutôt large et régulier, permet d’observer la vue dégagée. Mettre le pied à terre est nécessaire parfois car les rochers ont bouché certains secteurs du chemin.
Moins vertigineuse que l’ascension du lac du Malrif, cette étape est une mise en bouche parfaite : assez exigeante pour se sentir vivant, assez douce pour garder des forces. Et surtout, assez magique pour donner envie d’y retourner. Nous y passerons pour sûr lors de notre séjour guidé en VTTae en septembre 2026.
Les Crêtes de Glaisette par L’Izoard, ce col légendaire où l’histoire du vélo s’écrit
Montée de l’Izoard
Dès les premiers lacets au-dessus d’Arvieux, le décor est planté : la route sinueuse, taillée dans la roche, serpente entre des parois vertigineuses et des éboulis minéraux. Saviez-vous que l’Izoard est l’un des cols les plus emblématiques du Tour de France ? Aujourd’hui, nous suivons leurs traces, mais avec l’aide bienvenue de nos moteurs électriques.
La montée se fait par paliers, entre forêts de mélèzes et zones désertiques où la végétation se fait rare. Pas de précipitation : ici, chaque virage offre un nouveau point de vue sur la vallée de la Durance ou les sommets environnants, comme la Tête de Viraysse. À 2 360 m, le col de l’Izoard nous accueille avec son panorama à 360° (d’où l’on distingue même, par temps clair, la Méditerranée !) Un arrêt photo s’impose, avant de filer vers notre objectif : le col de Tronchet.
La Crête de Glaisette : entre lacs secrets et descentes euphoriques
Après un petit plateau roulant, nous attaquons la dernière montée vers le col de Tronchet (2 480 m), plus technique mais ô combien gratifiant. Le sentier, large et bien tracé, permet aux pratiquants de Niveau 2 de monter à leur rythme, tandis que les riders de Niveau 3 pourront jouer avec les passages plus raides pour se faire plaisir. Arrivée sur le sommet de la Crête, nous nous arrêtons pour écouter le silence (puis les jurons étouffés d’Alex, qui vient de crever pour la deuxième fois de la journée… mais avouons-le, il y a pire endroit pour attendre la réparation !)
Vient enfin le clou du spectacle : la descente de la Crête de Glaisette. Ici, plus de demi-mesure – le singletrack est fluide, alternant des passages roulants et des sections plus techniques où les cailloux jouent à saute-mouton. Les vététistes de Niveau 3 pourront lâcher les freins et surfer sur les bosses, tandis que les pratiquants qui souhaitent une descente plus “à la cool” prendront leur temps pour passer chaque obstacle sans risque de chute. Une descente qui fait vibrer, littéralement – les suspensions travaillent, les sourires s’élargissent, et l’adrénaline se mêle à l’émerveillement.
Pourquoi cette boucle est parfaite pour démarrer un séjour ?
Accessible : Niveau 2 (avec de la patience) comme niveau 3 (avec de la vitesse). (Un doute sur votre niveau, consultez notre guide spécifique aux aventures sur plusieurs jours)
Variée : Un peu de route, du single, des paysages à couper le souffle, et même un lac caché pour se rafraîchir les idées.
Culturelle : Gravir le Col de l’Izoard, c’est toucher du doigt la légende du cyclisme.
Ludique : La descente des Crêtes de Glaisette est un terrain de jeu idéal pour s’amuser sans pression car le vide n’est pas au rendez-vous sur les bords du chemin.
Verdict : une journée qui met en jambes, en appétit… et en envie d’en redemander. Et si Alex a fini avec deux chambres à air en moins, il a aussi deux souvenirs de plus – ceux d’un col mythique et d’une descente qui reste gravée dans les mémoires.
Dans notre planning du séjour guidé pour Niveau 2 et 3, cet itinéraire sera notre journée en boucle avec départ et retour à Arvieux, avant d’entamer la partie itinérante du séjour.
« Parfois, les meilleures aventures commencent par une crevaison… et un panorama qui vous fait oublier les coups de pompe. » 😉
Une immersion totale : hébergements chaleureux et saveurs du Queyras
Le Queyras, ce n’est pas seulement des paysages à couper le souffle, c’est aussi une culture montagnarde authentique, des rencontres chaleureuses et une gastronomie généreuse. Les fermes isolées, aux toits de lauze ou de bois de mélèze, ponctuent le paysage comme des points d’exclamation dans cette nature préservée. Nous serons logés dans divers types d’hébergements pour varier les plaisirs :
- La Ferme d’Izoard ☀️ : Un hôtel confortable niché à Arvieux, où le bois et la pierre dominent, et où l’on se sent comme à la maison. Le petit-déjeuner avec vue sur les montagnes ? Un régal. Le spa après une journée de VTT ? Un bonheur bien mérité.
- Des gîtes rustiques et conviviaux 🏡 : Pour ceux qui aiment l’ambiance “refuge”, nous vous emmenons dans des gîtes aux grandes tablées, où l’on partage des repas copieux composés de produits locaux. Notre coup de cœur : le Bleu du Queyras, fromage crémeux et puissant, et la tarte queyrassine – une pâte sablée garnie de confiture de myrtilles artisanale (un délice que l’on retrouve aussi dans les Aravis, mais ici, les myrtilles ont un goût de soleil alpin !).
- Des pauses de midi plus frugales lors de notre repérage à deux que lors du séjour que nous vous proposons, mais avec de bons produits tout de même (même si l’on doit avouer que le saucisson venait de notre village des Aravis, au fond de notre sac à dos de VTT, “juste au cas où”)
Pourquoi venir avec nous en septembre 2026 ?
- Des itinéraires pour tous : Que vous soyez vététiste occasionnel ou d’un niveau confirmé, nous avons cartographié des parcours adaptés, avec des options pour les personnes de Niveau 2 comme pour les sportifs en quête d’adrénaline de Niveau 3. Jetez un oeil à notre guide des niveaux spécifique aux séjours guidés sur plusieurs jours en VTTae.
- La magie de l’automne (sans la neige rencontrée en novembre) : En septembre, les mélèzes sont déjà flamboyants, les sentiers sont secs, et les températures idéales pour pédaler.
- Une aventure clé en main : Hébergement, repas, guidage, sélection de superbes chemins… Vous n’avez qu’à profiter !
- L’esprit “duo” comme à la maison : Notre petite équipe composée d’Alex et de moi-même (Marion), concoctons une formule sur mesure, avec plein d’alternatives selon les envies et les niveaux. Comme nous l’avons vécu, le Queyras se découvre en petits groupes entre rires, défis et moments de contemplation.
- Une expertise “coup de pouce” dans la concrétisation de séjours guidés grâce à la collaboration avec Tito, moniteur et guide extrême à VTT.
Prêts à nous suivre ?
Le Queyras en VTT électrique, c’est l’aventure sans la souffrance, la découverte sans la précipitation, et l’émerveillement à chaque détour. Nous avons hâte de vous y emmener, de vous montrer ces cols secrets, ces lacs cachés, ces singletracks qui serpentent dans les mélèzes… et de partager avec vous un bon apéritif bien mérité, les joues rosies par l’effort et le vent.
📅 Séjour prévu en septembre 2026 – Réservations ouvertes ! 📩 Contactez-nous pour en savoir plus ou pré-réserver votre place.
“Parce que les plus belles histoires se vivent à vélo… et se racontent autour d’une table.”
Alexandre & Marion Vos guides passionnés
Crédit photos : Arav’e-Bike #Queyras #VTTélectrique #AventureAlpine #SéjourGuidé #LacDeMalrif #DentDeRatier #MassifQueyras #LeQueyras #VTTQueyras
Marion Clerc
Co-fondatrice et rédactrice d'Arav'eBike, rideuse depuis ses premiers pas, née et élevée au grand air, face aux combes des Aravis.
Le mot des fondateurs
C’est en arpentant la montagne que nous sommes le plus heureux, alors pourquoi ne pas enfourcher l’un de nos e-bikes et vous joindre à nous ?
