Préparatifs pour le bivouac
Alors voyons voir, de quoi avons-nous besoin pour notre sortie sous la tente, avec “dîner” et petit déj inclus ?
Une tente légère, tapis de sol et sacs de couchage, frontales, nos protections individuelles, une bonne terrine (et sa bouteille assortie), de l’eau, quelques graines et un petit réchaud pour le café du matin. On fait rentrer tout cela dans nos sacs de rando. Les batteries sont chargées à bloc. On est prêts.
Départ en fin de journée
Après avoir tracé l’itinéraire sur le GPS, nous estimons le temps total de rando et décollons du Chinaillon à 17h30. (Komoot est super pour planifier les itinéraires, et Relive permet de tracker l’itinéraire puis de créer une vidéo comme celle en fin d’article.)
''Merci les copines, continuez comme ça vous faites du bon boulot !"
Les bivouaqueurs affamés
Une fois au sommet de l’Almet, direction le col des Annes. Le coucher de soleil fait déjà des siennes. Nous basculons derrière les petites fermes du col. Les panneaux d’indications manquent à l’appel, mais en suivant le tracé nous retrouvons notre chemin. Nous laissons la Pointe Percée sur notre droite et longeons les Aravis au fur et à mesure que le soleil décline, c’est juste à tomber ! La Pointe de Bella Cha prend des teintes rosées. Au détour d’un sentier, des Abondances broutent tranquillement. Nous descendons de vélo pour les dépasser. La nuit commence à tomber, il ne faudrait pas les effrayer.
Plus loin, ce sont des chevaux en liberté que l’on croise. Farouches, ils ne se laissent pas approcher.
Après avoir dépassé le petit hameau de Méry, nous cherchons sur le plateau un petit endroit où poser notre tente. Mais nous étions un peu “short” sur le timing, car nous n’avions pas compté le temps pour trouver un endroit plat, sans rocher ni bouse, et où les vaches n’avaient pas élu domicile pour la nuit…
On monte donc la tente entre chien et loup, se démenant pour aplanir le sol. Et… Apéro ! La nuit est claire, parsemée de nuages et sans lune. Reblochon et terrine à la belle étoile, un petit verre de vin dans un gobelet, au son des grillons et du cri des chouettes. N’est-ce pas le meilleur des repas ?
Réveil sonnant et trébuchant…
Au petit matin, le son des cloches au loin se rapproche de plus en plus. Vite, vite, on sort de la tente pour ne pas se faire écraser par une vache curieuse qui se met à lécher la rosée sur la tente, en posant ses gros sabots sur les piquets. Bon, on a compris, on déménage.
La descente sur Le Reposoir se fait par de jolis chemins sous les arbres, en sous-bois, quelques passages en montée. On arrive au Reposoir.
C’est finalement là que l’on prendra le petit déjeuner, dans un café en terrasse.
Montée du col de la Colombière
On se met dans la peau des cyclistes du Tour de France et on emprunte la route. Mais avec 8kgs sur le dos et des pneus larges, ça ne donne pas le même résultat. Dès qu’un joli chemin se profile, on l’emprunte. La montée est coriace avec les sacs, et le soleil chauffe comme en plein mois d’août. Mais le temps est beau, on en oublierait presque l’effort… ou aurais-je activé le mode Turbo par erreur…? 😉
Retour au Chinaillon pour midi. Les batteries oscillent entre 20 et 30%, on a bien géré l’autonomie de la batterie malgré tout notre matos.
Une belle évasion sur roues au son des cloches des Abondances dans nos alpages du Grand Bornand.